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Le premier disque personnel du guitariste est l’œuvre d’un musicien accompli, qui a triomphé de ses doutes sur le but à atteindre, et maîtrise les moyens d’y parvenir. Comme Grant Green, Yves Brouqui improvise dans l’évidence. Tout ce qu’il joue est définitif. Exprimé haut et clair, avec une parfaite franchise et une efficacité absolue. Le Diapason d’Or marque une découverte comme on n’a pas la chance d’en faire à chaque coin de rue. Alain Gerber, Diapason
Il est rare de rencontrer chez un jeune musicien pareille maîtrise technique toute entière mise au service de l’élégance (…) son jeu n’est pas sans rappeler celui du talentueux Russel Malone . Stéphane Carini, Jazzman
Le guitariste Yves Brouqui réalise un beau disque, enregistré « Live at Smalls » – un club de jazz de New York – entouré d’excellents musiciens américains. Les thèmes sont exposés à la façon des géants ; avec du swing, de l’énergie, des belles phrases et un beau touché de guitare avec le langage propre à ce style. Un talent de plus dans le milieu du jazz. Laurent Valette, Jazzbreak.com
Un jazz chaleureux et pétri de swing (…) il promène sa guitare inspirée et véloce (…) interprète avec assurance et sensibilité. On savourera le souffle créateur de ses improvisations, en particulier celles élaborées à partir de From This Moment On, où il n’est pas sans évoquer la maîtrise et l’aisance dialectique d’un Tal Farlow. Acquisition chaudement recommandée. Claude Olberg, Jazz Magazine
Son chorus est dans la veine d’un Tal Farlow (…) ses compositions conservent cet aspect mélodique et fiévreux qui a permis à la guitare de poursuivre sa percée dans le jazz. L’écoute de son CD laisse poindre un brin de nostalgie, qui nous fait dire qu’il a choisi la bonne voie (…) ce travail est fertile et donnera la force à des musiciens régionaux de s’exprimer dans ce sens là. Michel Maestracci, Jazz Hot
Yves Brouqui se distingue par son classicisme, son goût des standards secrets, une attention rigoureuse à la mélodie, à la précision du phrasé et à la limpidité du son. Cet homme peu à coup sur s’envoler plus haut. Vincent Bessière, So What
Yves « Brooks » Brouqui s’affirme comme disciple de Wes, Grant Green, Kenny Burrell ou Kenny Dorham (…) on est ici du côté de la sincérité et du courage artistique, du vécu et c’est cette démarche qui créer les musiques vraies dont ce disque est une trace indiscutable. Jean Szlamovicz, Jazz Hot
« Le 24 janvier au Sunside, Yves Brouqui (g) présentait son répertoire consacré à Horace Silver avec beaucoup de sensibilité. « How Little We Know », « Song for my Father », « No Smoking », la superbe ballade « Sweet Stuff » ou « Opus de Funk » ont permis à Laurent Courthaillac (p), Fabien Marcoz (b) et Philippe Soirat (dm) de montrer toute leur énergie, leur précision et leur maîtrise de cette musique. Si certains considèrent qu’il n’y aurait rien là à écouter sous prétexte que «c’est du bebop», c’est qu’ils sont dotés d’oreilles en carton. En effet, la finesse poétique d’Yves Brouqui, sa sobriété et sa musicalité valent systématiquement le déplacement ».
Jean Szlamowicz, Jazz Hot